Dans son dernier roman « Vacances à la cité Ennour » , Habib Selmi déploie un miroir reflétant l’état de la société tunisienne d’aujourd’hui, coincée entre deux mondes (Orient et Occident) et deux époques (un passé nébuleux et un avenir incertain), et qui s’empêtre dans ses contradictions et ne parvient pas à se libérer de ses démons qui s’appellent, tour à tour, sexualité, religion et politique, les trois thèmes principaux de toute œuvre romanesque. Par Ridha Kefi Dans leur diversité et leur richesse, les romans d’Habib Selmi se ressemblent beaucoup. Et ce n’est pas là un défaut, loin s’en faut, mais une qualité prouvant que nous sommes en présence d’un auteur qui a son style, son univers et, pour ainsi dire, sa touche personnelle à nulle autre pareille. Dans son dernier roman publié récemment par son éditeur attitré, Dar Al-Adab, à Beyrouth, ‘‘Vacances à la cité Ennour’’ , on retrouve le style, l’univers et la touche qui nous sont devenus familiers dans l’œuvre de Selmi...